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  Chronologie de la crise Burundaise

                                                                                                       

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69,4% des voix ont été recueillies par le chef d’Etat sortant selon la commission électorale. Le climat de crise, poussant de nombreux opposants à boycotter le vote, et ayant causé la fuite 150 000 citoyens du pays remet en question la représentativité du scrutin.

L’élection est jugée « non crédible ». D’autant que la légitimité d’un triple mandat est très contesté car « Nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels » selon l’Accord d’Arusha, Protocole II, article 7, point 3.

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Il s’agit du deuxième assassinat de haut-représentant au sein de ce parti politique considéré comme catalyseur de l’opposition. Deux versions sont soutenues ici, la première est principalement défendue par l’opposition et la veuve de M. Gahungu.


« C’est clair qu'il y a la main du pouvoir de Pierre Nkurunziza car ce crime odieux s'inscrit dans une suite d'assassinats visant tous ceux qui ont osé dire que son 3e mandat est illégal » a réagi Chauvineau Mugwengezo, président d'honneur de l'UPD, qui a fuit en exil "après avoir échappé à plusieurs tentatives d’assassinat". 

De l’autre côté, les forces de polices assurent que le meurtre pourrait avoir été perpétré par l’opposition elle-même.

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La synthèse, consultable ici, met en exergue les « mauvais traitements perpétrés par les forces de police et le service des renseignements burundais depuis avril 2015 ».  Par des coups de barres de fer et autres brûlures à l’acide, la torture est ici utilisée pour extorquer des aveux forcés et écraser la dissidence. De fait, les actes de tortures semblent cibler ceux qui sont considérés comme opposants au pouvoir, avec une absence d’avocats, de médecins, et de visites par les proches dans la procédure. 

 

 

 

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Le numéro un de l’armée burundaise a subi une attaque d’un commando lourdement armé qui s’attaquait à son convoi dans le but d’éliminer celui qui avait, quelques mois plus tôt, participé à la mise en échec du coup d’Etat militaire. Cet évènement, inscrit dans la suite des violences partisanes, fait écho à la mort du général Adolphe Nshirimana, ancien bras droit du président, qui a péri dans les mêmes conditions que cette attaque.

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Les opposants les plus farouches sont ici considérés par le Président comme des « criminels armés ».             Il s'agit « du dernier appel, dans votre intérêt. Sinon, vous allez regretter pourquoi vous avez rejoint les rangs des criminels armés ». Selon le président, s'adressant à ces mêmes contestataires armés.

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Déclaration public de l'ultimatum de Pierre Nkurunziza retranscrit par RFI Afrique.

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Conséquence direct de l’ultimatum de Pierre Nkurunziza, les habitants de quartiers contestataires ont peur et fuient les violences à venir. Sachant que les forces de l’ordre ont droit à « toutes les techniques pour mener à bien ce travail ». L’idée est ici de détruire l’opposition par la force mais des abus semblent exister, ce qui effraie la population globale comme en témoigne la déclaration ci-dessous.

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«Les lobbies belges et leurs réseaux de l’UE (...) lancent des déclarations apocalyptiques afin de le détruire»

Président du parti présidentiel, Pascal Nyabenda au sujet du Burundi



Les accusations portent sur le fait que la Belgique armerait l’opposition pour conduire un génocide. Des accusations similaires avaient été proférées fin octobre, accusant l’UE et L’Union Africaine de vouloir « détruire le pays ».


 L'accession au pouvoir renouvellée

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